CALEM    Refuge

En effet, à cause de la crise sanitaire, nous n'étions pas en mesure d'atteindre nos objectifs financièrement, même si notre refuge accueillait à ce moment-là neuf personnes qui, déjà mis en danger par le premier confinement (perte d'emploi, de logement), n'avaient plus aucune ressources pour la plupart d'entre eux / elles.

Aujourd'hui ils / elles ont tou-tes retrouvé une situation certes précaire, mais plus stable qu'auparavant. 

NOTA BENE - Un accueil inclusif et non invasif :

Par ailleurs, il nous a été signalé que certains individus, qui ne font pas partie de notre réseau local, s'adonner au harcèlement ou à l'exploitation financière, vis-à-vis de migrant-es ou de réfugié-es dans le besoin. Nous devons rappeler ici notre attachement à une éthique de travail irréprochable, en particulier face à des personnes vulnérables. 

Qui plus est, le Bureau de direction de notre organisation a réitéré, lors de notre Assemblée du 29 décembre 2020, sa volonté de continuer à défendre le droit des minorités et des individus vulnérables, sans arrière pensées capitalistes ou carriéristes, par ce qu'on appelle un "accueil radicalement inclusif". Notre organisation ne sera pas en mesure de collaborer à l'avenir avec des individus ou des associations, des intellectuel-les ou des artistes, qui ne seraient pas animé-es par les mêmes idéaux fraternels.

Pour nous aider à les aider,
merci pour vos dons en ligne ici

CALEM    Institut

Lors de notre grand weekend annuel, nous avons eu le plaisir d'accueillir le Maître de Reiki, Abdullah Qureshi, pour une formation inclusive aux soins énergétiques, dédiée aux imam-es progressistes d'Europe ou d'ailleurs :

Artistes et intellectuel-les LGBT+, musulman-es et migrant-es en France. Nous sommes un réseau basé à Marseille, d'artistes, d'universitaires, d'activistes qui sont investi-es afin de visibiliser les voix des Noir-es, des personnes de couleur, LGBTQ*, porteuses de handicaps et de migrant-es, à travers la culture et le communautaire (* Lesbienne, gays, bisexuel-les, trans., queer et plus).

A travers cette déclaration publique, nous souhaitons réitérer notre volonté de participer à des dynamiques artistiques véritablement inclusives, à des environnements propice à la création et avant-gardistes à Marseille, en dépit du fait que nous sommes régulièrement confronté-es à des institutions internationales, telle que la biennale Manifesta présente ce moi-ci à Marseille, qui sont le plus souvent hors sol.

Manifesta avait déjà été accusée d’exploitation et de gestion opaque de fonds, aujourd’hui la direction de Manifesta est accusée de discrimination raciale, d’homonationalisme et d’exploitation des plus marginalisés...

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Depuis une quinzaine d’années en France, et tout particulièrement depuis les attentats de 2015 à Paris, l’image des musulmans et de l’islam se sont dégradées. Cela, alors même que pour une large majorité de français, l’islam ne porte pas en elle les germes de la violence mais, au contraire, serait une religion aussi pacifiste que les autres. Par ailleurs, bien que près des deux-tiers des Français disent mal connaître la religion musulmane, ils sont une majorité à juger que « les musulmans mettent le plus en avant possible le fait qu’ils sont musulmans ».  Mais  ni  les  sympathisants  de  gauche,  ni  les  personnes  qui  connaissent  bien  des musulmans ne partagent cette opinion. De plus, les Français sont convaincus que l’islamophobie,tout comme l’antisémitisme,  progressent  en  France. Ils  estiment  majoritairement  qu’il  est  plus difficile d’être un musulman en France depuis, ces dernières années.  En conséquence, les actes qualifiés d’islamophobes, de racistes ou d’anti-musulmans, ont progressé en lien avec ces représentations identitaires tendues : les médias mainstream se sont emparés de cette  question  pour  en  faire  un  sujet  de  prédilection,  redondant,  parfois  omniprésent ;  les discriminations intersectionnelles, envers les homosexuels musulmans par exemple, ou les femmes musulmanes  portant  un  foulard,  ont  augmentés  dans  la  sphère  publique,  ce  qui  a  contribué, indirectement, à leur exclusion communautaire et sociopolitique. Plus généralement, les injonctions à la justification et les assignations identitaires sont désormais courantes, envers les musulmans, qui seraient sensés s’engager plus que le reste de la population contre les violences terroristes...

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CALEM    Cabinet