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AOZIZ est un réseau que nous souhaitons ouvert pour lutter contre l'exclusion sociale dans le secteur culturel. Cette structure créera les conditions d'une plus grande diversité dans le secteur. Ce réseau c'est constitué à partir de 2018, autour des questions intersectionnelles des droits LGBTQ+, des migrant-es et des minorités en général (féministes, musulman-es, porteurs de handicaps, etc.).

Cette année encore, nous organisons notre Festival queer, inclusif, intersectionnel  (du 16 juin au 9 juillet). Des milliers de participant-es sont attendu-es ; cette année encore, en coordination avec la Pride 13 et le Festival de Marseille.

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PERFORMANCE :
Nos migrations en mouvement
(Dans le cadre du Festival AOZIZ 2022)

Migrant-es LGBTQ+ - association RML

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Performance durant le défilé de la Marche des Fiertés (2 juillet), avec le chorégraphe Liam Warren et les migrant-es LGBT+ de Marseille.
Renseignements : RML.Marseille@gmail.com

Et aussi Stand au parc du Palais Longchamp,
Village des associations
1er juillet - 14h à 19h
2 juillet - 10h à 13h

Avec :
- distribution de plaquettes, de flyers
- vente de boissons et plats africains traditionnels
- de tee-shirts à l’effigie de nos associations
- vente de nos livres sur ces sujets intersectionnels

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ARTE REPORTAGE

France : imam et gay

La communauté inclusive de Marseille

 

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Fortement encadré par le politique, “l’islam de France” est sans cesse contrôlé et soumis à des demandes d’allégeance et de conformité. “On n’a jamais autant parlé en France de “valeurs républicaines” que pour dénoncer les comportements déviants des immigré-e-s musulman-e-s” (Sayad, 1999).

En effet, la gestion du culte musulman en France s’inscrit dans une longue histoire d’ingérences politiques, héritées de la période coloniale. Désormais, ce sont les descendant-e-s d’immigré-e-s et musulman-e-s, qui, au nom de la laïcité et de la lutte contre les « séparatismes », font face à une politique stigmatisante de menace et de soupçon. Cette politique, toujours empreinte de colonialité, touche d’autant plus les personnes multi-minorisées qui questionnent l’ordre établi.

Romy Dematons propose ici une étude comparative entre trois mosquées dites "progressistes", à Paris et Marseille. Son mémoire, dirigé par Dr. Juliette Galonnier, permet de mettre au jour la reproduction de certaines logiques de domination intra-communautaires. Ce terrain multi-situé, parsemé par les photographies de Camile Farrah Lenain, met en avant les voix de sujets connaissants dont les récits et les vécus sont sources de savoirs et d'expertises. Cet hymne au community care nous invite à décoloniser les progressismes de tous bords, quelles que soient leurs identités. Passionnée par les questions d’inclusion, l'autrice retrace différentes stratégies d’organisation collective menant à des horizons de révolution, de justice et de libération.

Romy Dematons, chercheuse en Sciences politiques, est diplômée de l’École doctorale de Sciences Po et de la Sorbonne (Paris et Abou Dabi). Après une classe préparatoire littéraire, un double cursus histoire-arabe et des études de sociologie-politique comparée, elle a obtenu une certification avancée en études de genre. À l’ONU, Romy Dematons a travaillé aux côtés d’expertes du CEDAW, Comité de lutte contre les discriminations à l’égard des femmes. Engagée depuis 5 ans au sein de différents collectifs, elle est Co-fondatrice du programme d’éducation populaire Santé Sexualités de l’association Lallab.

Préface rédigée par Fatima Khemilat, spécialiste de l'islam de France, des questions raciales et du genre en France. Postface rédigée par Liza Hammar, chercheuse, militante féministe et décoloniale.

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