CALEM    Refuge

Cette année encore, nous avons organisé notre dîner de Noël avec les migrant-es de Marseille, en collaboration avec David et Jonathan, au sein du local de l'AUP (résidence temporaire Saint Basile), le vendredi 23 décembre 2022.

Alieu Jalloh (Sierra Leone - suite de l'entretien)

Usagers de la PADA - CADAAG autogéré

Président fondateur - association AUP

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En arrivant à Marseille, le principal problème est la question du logement. C'est très difficile, à mon arrivée ici, j'ai dormi à la gare pendant trois jours. Et après cela, on m'a demandé d'appeler le 115, parce que vous devez lutter si vous voulez un abri d'urgence qui est censé être un droit humain fondamental pour les demandeurs d'asile et les réfugiés. J'ai eu la chance d'obtenir un logement pendant un mois et après cela, il a expiré. J'étais de nouveau dans la rue.

LOGEMENT PRIVÉ – pas de papiers légaux, vous payez plus

Donc, j'ai passé environ cinq jours dans la rue, et puis, j'ai rencontré quelqu'un de Sierra Leone aussi. Il s'appelle Ahmed. Il m'a dit qu'il avait obtenu des informations sur une maison située au 51 boulevard Dahdah. Si vous avez de l'argent, vous pouvez payer et vous pouvez avoir un logement sans aucun document ni aucun papier. Donc, comme nous sommes allés là-bas, nous avons rencontré quelqu'un qui était là-bas ; il était le gestionnaire d'une chambre et d'une salle de bain et d'un peu d'espace pour cuisiner. Et puis il nous a dit que le prix était plus élevé que ce qui avait été dit précédemment, qui était de 300 euros. Il a également dit que nous devions payer à l'avance avant d'entrer. Nous avons donc payé à l'avance pour vivre dans cet appartement pendant deux ans. C'était de février 2019 au 14 novembre 2019.

EXPULSIONS PAR LA POLICE - pas de preuve de paiement, aucune sécurité

Le 14 novembre 2019, à 8h00 du matin, la police municipale de Marseille est entrée dans l'immeuble. Ils ont dit qu'à partir d'aujourd'hui, plus personne ne pourra habiter cet immeuble car il n'est plus assez sécurisé pour que nous y vivions. Vous devez donc sortir de ce bâtiment aujourd'hui et cela doit se faire avant 14h00. Nous avons donc pensé que c'était une blague. Nous étions plus de 90 personnes à vivre dans ce très grand immeuble avec beaucoup d'appartements. Il y avait des gens qui y ont acheté un appartement et qui y vivaient déjà légalement. Mais la police a proposé à ces personnes, qui y vivaient légalement, de les héberger dans des hôtels jusqu'à ce qu’elle leur trouve une maison. Mais pour nous, les demandeurs d'asile là-bas, nous louions mais nous n'avions pas de quittance de la part des propriétaires d'appartements ... (la fin de l'entretien disponible inch'Allah sur le site de l'AUP).

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CALEM    Institut

NOUVELLES RESOURCES

Elaborées par l'Institut CALEM

lors de cet automne 2022

Notre conférence publique avec Zak Ostmane, militant algérien et journaliste engagé depuis 10 ans contre la criminalisation
de l'homosexalité en Algérie :

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Dîner ministèriel - Shams France 2022

Nos autres publications en ligne ici

"Historiquement, la consommation de substances et la santé sexuelle ont été considérées comme des domaines distincts, tant sur le plan académique que clinique. Cependant, comme l'ont démontré la recherche et les modèles théoriques tels que le stress minoritaire et les théories syndémiques, la consommation de substances et la santé sexuelle peuvent être inextricablement liées et avoir des effets cumulatifs importants sur la santé, le bien-être et le plaisir. Cela est particulièrement vrai pour les populations vulnérables et marginalisées, y compris les personnes appartenant à des minorités sexuelles et de genre (MSG) et les personnes appartenant à des minorités raciales et ethniques. Ces communautés sont souvent touchées de manière disproportionnée par des niveaux plus élevés de consommation de substances, de transmission communautaire du VIH, d'infections sexuellement transmissibles et d'autres problèmes de santé sexuelle. En outre, ces communautés peuvent être confrontées à des obstacles structurels plus importants lorsqu'elles accèdent ou tentent d'accéder aux services de toxicomanie et de santé sexuelle, tels que l'accès à la contraception et à la fourniture de rapports sexuels protégés. De nouvelles approches qui tiennent compte des effets combinés de la consommation de substances et de la santé sexuelle au sein des populations marginalisées sont nécessaires. Des articles, y compris des recherches empiriques et des critiques, sont invités pour ce numéro spécial. Les recherches et études participatives communautaires adoptant une approche intersectionnelle des analyses ont été particulièrement bienvenues..."

CALEM    Cabinet

AOZIZ est un réseau de maisons inclusives, fondé par deux compagnies de spectacle vivant basées à Marseille, ainsi qu'un organisme de recherche en sciences humaines. Avec une capacité particulière à travailler avec des groupes mixtes de personnes handicapées et non handicapées, des minorités discriminées ou des personnes migrantes, les pratiques du corps, des arts et de l'intersectionnalité sont au cœur du projet AOZIZ.

Notre objectif est de stimuler de nouvelles rencontres interculturelles, de créer ainsi un point de rencontre pour la diversité et la création, d'être ensemble de façon alternative.

Pour ce faire, AOZIZ propose un programme varié de cours, d'ateliers, de conférences et de résidences, invitant artistes, intellectuel-les, responsables sociaux et publics de tous horizons, à approfondir leurs recherches et à échanger leurs idées.

Depuis 2018, nous travaillons à différentes activités inclusives au début de la saison estivale, sur Marseille. Notre réseau est également présent lors des Prides Marseille, et travaille chaque année en étroite collaboration avec le Festival de Marseille, aux côtés d'associations de migrant-es, d'ONG de prévention santé, et de lutte contre toutes les discriminations.

AOZIZ est un espace de rencontres incarnées, qui étendra ses activités en permanence. Il prend le langage de l'inclusion et le fait exister dans les corps. C'est un lieu centré sur une pratique axée sur les liens entre les personnes. Il ne porte aucun jugement sur ce que devraient être des corps ou des identités idéales, mais cultive plutôt l'esthétique basée sur les relations humaines, dans une perspectives intersectionnellement queer.