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   COMITTÉ  DE  PILOTAGE














   calem   -  Islam  &  inclusivité




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Nous serons tous unis, nous avons besoin les uns des autres. Nous avons besoin de l'aide de chacun et de toutes les organisations queer musulmanes.

Nos organisations soeurs européennes doivent se sentir pleinement intégrées comme membres fondateurs. Aucune organisation ne sera en mesure de retirer un meilleur profit que ses sœurs, autrement ce projet est voué à l’échec et à l’injustice. 

Chaque organisation doit rester libre, personne ne doit prendre les devants sur les autres. Pour être en paix, les réseaux doivent être construits sur les bases communes de nos valeurs musulmanes progressistes communes, sur la confiance, la transparence et une véritable fraternité. Merci pour vos conseils très judicieux et votre participation. Qu'Allah soit avec nous tous dans nos projets glorieux!

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Co-editor of the PAI (ILGA AFRICA) constitution at the 2014 conference.

CALEM 2012 main colloquium was sustained by the European Council

CALEM is founder member of the INIMuslim networking program

CALEM received the 2012 Pierre Guénin price* against homophobia.

*A price given by SOS homophobia

CALEM representative is founder member of the GIN-SOGI interfaith international LGBT network (thanks to the sponsors sustaining GIN-SOGI)





قلم







   



 


Le contexte international des musulman-es inclusives-fs 

De manière générale, le contexte globale de la lute contre les discriminations faites aux musulman-e-s appartenant à une minorité LGBTQIA est plutôt mauvais, voir inquiétant. En effet, encore dans sept pays musulmans, les individus appartenant à une minorité LGBTQIA sont susceptibles d’être exécuté-e-s ; et plusieurs pays d’Afrique et du Moyen-Orient semblent aujourd’hui tentés de durcir leurs législations, pourtant autrefois très tolérantes, notamment envers toutes les minorités d’un monde arabo-musulman considéré des siècles durant comme une terre d’asile universelle.

Les actions de nos associations peuvent contribuer à lutter pacifiquement contre cette montée de l’homophobie, et de des discriminations en générale, cette peur de l’inconnue, notamment par l’autonomisation des musulman-e-s appartenant de fait à une minorité LGBTQIA ; également en informant de manière efficiente, pertinente et ciblée, les musulmans qui seraient tenté-e-s par ce genre de comportement déshumanisant à l’égard de ce qui est fondamentalement l’expression de la diversité humaine.

 

Plus particulièrement, nous aimerions rappeler les derniers rebondissements sur la scène internationale

 

-   ONU : retrait du terme « orientation sexuelle » des textes de défenses des droits humains internationaux – proposition soumise initialement par le Maroc, les USA n’ont pas votés.

-  Proche et Moyen-Orient : les sept pays qui condamnent à mort les homosexue-les dans le monde sont des pays musulmans.

-   Afrique : tendance au durcissement des positions de pays totalitaires où l’Islam porte sa voix, ou parfois à forte majorité musulmane – Maroc, Cameroun, Ouganda, etc.

- Asie : une certaine tolérance, voir par endroit une acceptation proactive ; par exemple en Indonésie, plus grand pays musulman au monde où il existe même des mosquées de transidentitaires ou d’homosexuel-le-s musulman-e-s, même si ces individus ne sont jamais à l’abri d’un renversement brusque de la situation des droits de l’Homme dans ce pays.

- Europe : avancées mitigées des droits des minorités LGBTQIA selon l’ILGA, avec même certains pays qui se disent être défenseurs des minorités sexuelles contre tout une partie de la « jeunesse musulmane » - qui serait par nature homophobes, violentes envers les personnes LGBT ( l’ancien ministre à l’éducation et pour les minorités LGBT – discours d’ouverture de la conférence ILGA, Pays-Bas, le 28 octobre 2010 – Den Häagen).

 

Une situation grave donc pour les minorités LGBTQIA d’origine ou de culture musulmane, qui se retrouvent prises entre le marteau de l’islamophobie et l’enclume de l’homophobie. Cela se passe même ici en Europe, où certains pays ont désormais des gouvernements ouvertement islamophobes (comme c’est le cas au Pays-Bas avec l’alliance du parti de droite, avec le parti « anti islam » de M.Wilders).

Non seulement cette situation stigmatise l’ensemble des musulman-es comme fondamentalement homophobes et violents envers les minorités LGBTQIA. L’islam sert d’excuses pour ne pas parler du vrai problème : celui de l’acceptation proactive et totalement égalitaire des individus appartenant de fait à une minorité sexuelle.

Quoiqu’il en soit, nous pensons que les choses s’améliorent pour les citoyens d’origine ou de confession musulmane, appartenant de fait à une minorité sexuelle. N’oublions jamais que les minorités sexuelles LGBTQIA ne demandent pas de droits extraordinaires, mais simplement le respect de leurs droits humains fondamentaux ; et que les droits des minorités sexuelles sont les droits de l’Homme et de l’être humain.

depuis prÈs de 15 ans, qu'est-ce que calem ?

                CALEM est une confédération d’associations LGBTQIA, Euro- Africains ou musulmanes, qui travaillent pour droits de l’être humain, en vue d’une plus grande diversité sexuelle et de genre au sein de l'Islam. CALEM est une organisation laïque, progressiste et apolitique, libre de tout parti politique, de tout sponsor financier, indépendante de toute sorte d'idéologie, et non soumise à une quelconque autorité religieuse absolue. Notre objectif est de maintenir - dans leur processus d'autonomisation et de libération -, les individus gays, lesbiennes, bisexuels ou transgenres qui sont musulman-es ou issus d'un milieu musulman. Calem en arabe, c’est l'outil que nous utilisons pour acquérir des connaissances et afin d’écrire notre destin. La connaissance et la coopération sont les outils que nous allons continuer d’utiliser afin de nous libérer.

                Le but de la CALEM est de permettre aux musulman-es inclusifs, et en particulier ceux qui se trouvent être LGBT, d'exprimer leur sexualité dans la paix, tout en défendant leurs droits civiques et leur dignité humaine, à travers le débat d’idées et un dialogue apaisé. Le deuxième objectif principal de cette confédération est de contribuer à l'apaisement de l'image que les musulman-es eux-mêmes ont de leur religion - et de leur culture de manière générale -, en participant activement à une représentation véritablement inclusive de l'Islam. Le troisième objectif principal de la conférence est de communiquer sur le travail accompli par les membres de la confédération CALEM, et de mettre en place un dialogue positif et constructif à propos de l'islam, dans le monde musulman en général et partout où l'islam porte sa voie. Nos actions sont plus que jamais nécessaires.

                   À une époque où les communautés LGBT du monde entier s'organisent de plus en plus, en exigeant un espace public où elles peuvent exister, se rencontrer et trouver protection en vertu de la loi, les forces contre ces droits sont mobilisées. Cela se passe à la fois au niveau national et international. Ces forces prétendent justifier leur lutte par le biais de lois religieuses et coutumières, en faisant valoir le fait que la diversité sexuelle et de genre est une importation étrangère, un mal sociétal. L'ironie est que ce sont souvent les mouvements religieux de l'extérieur qui poussent les responsables politiques nationaux, et les chefs religieux, à renforcer encore plus durement les lois déjà existantes contre les femmes et les personnes vulnérables LGBT, par exemple par l’adoption de la peine de mort ou de l'emprisonnement à vie.

                    Nous nous souvenons que la dynamique CALEM a commencée il ya une quinzaine d'années, autour des années 2000, par un premier groupe de soutien pour les jeunes personnes vulnérables vivant avec le VIH en France ; puis par une enquête humanitaire du monde afin de se renseigner sur les jeunes adolescents vulnérables vivant avec le VIH ; enfin avec le collectif citoyen des homosexuels musulmans[1], nous avons étendu notre inter-connectivité universellement inclusive dans l'ensemble de l'Europe, et même plus loin avec des partenaires et des organisations sœurs à travers le monde entier.

      Depuis 2010, le domaine d'expertise de la dynamique inter-organisationnelle internationale de CALEM est la capacité à soutenir l'approche des droits de l’être humain, pour les questions LGBT en particulier, avec des preuves théologiques. Nous adressons les défis fondées à propos de la religion et des droits de l’être humain, avec des arguments théologiques, mais surtout par notre capacité au dialogue interreligieux à partir de l'islam, afin de lutter contre le dogme, les superstitions et le fanatisme. Dans cette situation, il y a un fort besoin pour les personnes LGBT d'origine musulmane de trouver refuge dans un centre d'accueil et de formation internationale, où ils pourraient se réunir pour partager des expériences de dialogue avec les chefs religieux, leurs échecs et leurs réussites, afin de construire une solidarité internationale, de renforcer nos identités à la fois en tant qu’individus LGBT et croyant-es, et afin d'accueillir des réfugiés de plus en plus nombreux en particulier ceux provenant du Moyen- Orient et d’Afrique, fuyant l'homophobie et la transphobie de plus en plus fortement exprimées dans leur pays.

                    Depuis la fin 2013 notre dynamique, après avoir été fondée à l'initiative du collectif citoyen européen appelé HM2F, est maintenant coordonnée depuis l'Afrique du Sud par l'organisation internationale, enregistrée officiellement, nommée CALEM. En effet, après notre principale colloque à Paris en 2012, nos organisations sœurs, interconnectés au sein de la confédération CALEM, ont mis en avant le fait que l'accueil et la formation des femmes vulnérables et des personnes LGBT d'origine musulmane, en particulier ceux qui fuient l'homophobie, la transphobie et le patriarcat dans leur pays, est devenu pour nous tous un lourd fardeau que nous n'avons pas les moyens financiers ni la logistique pour y faire face. Deux ans plus tard, notre confédération CALEM est sur ​ ​le point de réaliser un projet à long terme, grâce à une dynamique durable.




[1] http://www.homosexuels-musulmans.org/

 

 

 

formation  des  formateurs,   leaders  d'ong,   individus vulnérables  en  afrique,  mena  (middle east, north africa)  & en  europe

Le projet à long terme de la conférence CALEM est de contribuer activement, toujours de manière pacifique, à une représentation nouvelle de la sexualité humaine chez les musulmans. Ce travail intellectuel se fait en rapport avec les courants de pensée proche de la théologie de la libération islamique.

Cela afin de permettre aux musulman-e-s appartenant de fait à une minorité sexuelle, qui assisteront aux formations prodiguées lors des conférences CALEM, de se libérer des préjugés et de la violence directe ou indirecte, tout en retournant chez eux pour former à leur tour les individus concernées dans leur entourage - sans compter les publications sur le sujet, disponibles sur le site des conférences CALEM, qui sont historiques en la matière – www.calem.eu.

                Ainsi, la conférence CALEM concerne potentiellement un publique très large et divers, en demande de telles formations en rapport à la diversité sexuelle et de genres au sein de l’Islam – des formations exclusives, réalisées par des conférenciers à l’avant-garde de ce genre de problématique au niveau internationale. C’est en cela que les conférences CALEM sont susceptibles d’intéresser :

- Les jeunes africain-es et européen-nes qui s'intéressent à ces question là (la moyenne d'âge des participants est en général aux alentours de 30 ans).

- Les associatifs musulmans tout venants, en particulier les membres d’associations musulmanes réformistes et inclusives, notamment envers les individus appartenant à une minorité sexuelles.

- Formateurs, leaders d'ONG, réfugié-es et individus vulnérables ayant besoin de notre expertise afin de défendre les droits humains

- Les musulman-es s’intéressant aux questions de sociétés liées à la représentation que les musulman-es, et les autres, peuvent avoir de l’Islam.

- Tous citoyens africains ou europeens s’intéressant à la façon dont les musulman-es d'Afrique, d'Europe et d’ailleurs, élaborent une représentation réformiste et inclusive de leur rapport à leur héritage culturel et cultuel.

réalisations

 Depuis 2010, CALEM a accueilli des centaines de participants provenant d’une vingtaine de pays d’Europe mais aussi des cinq continents, parmi lesquels deux imams gays[1]et des militants du monde arabe[2]. A Paris par exemple en 2011, CALEM a accueilli près de cent participant-es pour le séminaire organisé autour de la venue d’Amina Wadud à l'EHESS[3] ; elle nous a parlé d’un islam perçu comme un facteur d’émancipation, « sans intermédiaire entre Allah et les êtres humains ». A Bruxelles en 2012, CALEM à participé à la mise en place d’ateliers de formation de professionnels, en collaboration avec des institutions telles que la ville de Bruxelles-Capitale, la région de Bruxelles, la commission flamande deBruxelles, la Communauté flamande de Mme Milquet[4]. A Madrid, CALEM a suscité un grand intérêt dans les médias[5], dans un pays où le conservatisme religieux et l’homophobie sont des problèmes. À Lisbonne, en partenariat avec l’ILGA, le représentant de CALEM à échangé des informations et des idées avec des militants professionnels des droits de l'homme et des bénévoles qui ont à traiter avec une petite et nouvelle communauté musulmane au Portugal. Après près d’une vingtaine d’évènements (co-)organisés en Europe, en Afrique et ailleurs, CALEM est sur le point de participer avec d’autres réseaux internationaux, à la seconde conférence internationale et interreligieuse des LGBT croyant-es qui aura lieux à Johannesburg en Afrique du sud, en janvier 2014. Par ailleurs, CALEM à contribuée à l’organisation du premier pèlerinage inclusif à la Mecque en 2012, ainsi qu’à plusieurs publications telle que le Livre Vert contre l’homophobie, la transphobie, l’islamophobie, publiés chaque année pour la journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie – le 17 mai[6] . CALEM a également participé à l’ouverture de la première mosquée inclusive d’Europe, à Paris, en l’occurrence par l’invitation lors du grand colloque CALEM 2012 d’Ani Zonneveld, fondatrice du réseau international des Musulman-es Progressistes et imame de la mosquée de l’Unicité de Los Angeles : ces mosquées où tou-tes les croyant-es – et les non croyant-es qui veulent partager un moment de méditation, de partage, d’échanges intellectuels - sont accueilli-es quel que soit leur genre, leur sexe, leur sexualité, leur origine ethnique ou leurs convictions personnelles.

 

             En bref, par l’organisation de temps de partages divers, par l’ouverture de lieux de cultes inclusifs ou par des publications inédites, ce courant des LGBT islamiques – dont CALEM est l’une des composantes principales - tente depuis plusieurs années de contribuer à l’émancipation des individus appartenant de fait à une minorité sexuelle, en luttant notamment contre diverses phobies et toutes formes de discriminations – homophobie, transphobie, islamophobie, racisme, sexisme, antisémitisme, etc. Il est à noter que la dynamique de CALEM tend de plus en plus à se concentrer sur des retraites spirituelles et culturelles internationales, dont la dernière a été organisée durant le festival des musiques sacrées à Fès au Maroc. Ce fut une première retraite de ce genre en Afrique du nord où une quinzaine de participant-es, venant de France, de Belgique, de Suisse, d’Algérie et du Maroc, faire fi des articles de loi homophobes condamnant au Maroc l’homosexualité[7]. C’est par ce genre d’activités que CALEM aura permis de faire porter le message de ces théologiens alternatifs et citoyenn-es engagé-es par le biais de médias nationaux et internationaux[8] en France, en Europe, En Amérique du nord et du Sud, en Asie et même au Moyen-Orient.



[1] L’imam Muhsinh Hendricks de Cape Town en Afrique du sud, et l’imam Daayiee Abdullah de Washington aux Etats-Unis.

[2] Juste avant le « Printemps Arabe ».

[3] L’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris.

[4] Vice-Premier ministre et ministre de l'emploi et l'égalité des chances, en charge de la migration et de l'asile politique.

[5] En particulier grâce à la chaîne de télévision nationale Sexta.

[6] L’ensemble des vidéos et publications de CALEM sont disponibles en ligne - www.calem.eu.

[7] Et en raison desquels deux jeunes homosexuels furent condamnés en 2013 à quatre mois de prison ferme.